Les hypermarchés Carrefour sont redevenus un facteur de croissance pour le groupe en France, où ils ont généré 4,7 milliards d'euros de ventes au deuxième trimestre (+4,3% sur un an à périmètre constant). La stratégie de redressement de ce format, qui avait du plomb dans l'aile au moment de l'arrivée d'Alexandre Bompard à la tête de Carrefour en 2017, est un succès.

Les hypermarchés de Carrefour reprennent du poil de la bête. Au deuxième trimestre en France, ces magasins, qui génèrent environ la moitié du chiffre d'affaires du groupe sur le sol national, ont engrangé 4,7 milliards d'euros de ventes, soit une progression de 4,3% sur un an à périmètre constant. Leur part de marché par rapport à leur circuit de référence progresse de 0,5 point sur la période. Elle croît également comparé au marché tous formats, selon des données NielsenIQ. Les hyper ont donc cessé de grever les résultats du groupe, dont le chiffre d'affaires s'élève dans l'Hexagone, entre avril et juin 2021, à plus de 9,6 milliards d'euros (+4,7% par rapport à 2020 en comparable). Dans le monde, il progresse de 3,6% à 19,69 milliards d'euros (hors inflation et effets de change). Les bons résultats des hypermarchés doivent bien sûr être mis en relation avec le contexte sanitaire : en 2020, le premier confinement avait contraint les Français à faire leurs emplettes près de chez eux, dans les magasins de proximité. Il n'empêche : leurs ventes progressent tout de même de 0,8% au deuxième trimestre 2021 si on les compare à celles de 2019.