Les grévistes de St Gilles sanctionnés

Rédigé le 27/11/2020


LA DIRECTION DE ST GILLES FERAIT-ELLE PAYER AUX SALARIES GRÉVISTES LEURS MOBILISATIONS ?

Depuis la reprise du travail par les salariés grévistes le mardi 11 novembre 2020, certains d’entre eux nous ont confiés faire face à de la discrimination concernant leur polyvalence ! La Direction aurait-elle donné des consignes à l’encadrement pour réduire de manière importante la polyvalence de certains grévistes ? Effectivement on peut se poser la question ! La polyvalence est accordée en fonction des besoins de l’activité mais elle est aussi indispensable à celle-ci. La Direction a mis en place des règles en fonction de l’ancienneté et des compétences des salariés concernées, pour établir de la manière la plus juste un roulement suivant les critères prédéfinis. Je vous rappel que le code du travail art. L1132-1 et le code pénal art. 225-1 à 225-4 sanctionne de manière claire les actes discriminatoires. Pourquoi la Direction a refusé l’inscription des salariés en grèves au travail du dimanche 8 novembre ?  Pourquoi la Direction réduit la polyvalence cariste et autres de certains salariés grévistes ?  Pourquoi la Direction a refusé de remettre aux élus du CSE quelques colis de bonbons pour constituer des petits sacs qui seront remis comme chaque année aux enfants des salariés ? Par votre action vous pénalisez les enfants et non les grévistes !!! Pourquoi la Direction a refusé l’octroie d’un jour aux élus pour l’élaboration des lots de la tombola et aussi pour le trie et la distribution des jouets de noël ?  Nous y voyons là une attitude peu glorieuse, un abus d’autorité, et une position discriminante de la Direction de St Gilles envers les salariés grévistes et les élus du Comité social économique.                                                 

UN PEU D’HISTOIRE...

Au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté d’asservir et de dégrader la personne humaine, le peuple français proclame à nouveau que toute être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés. Il réaffirme solennellement les droits et libertés de l’homme et du citoyens consacrés par la Déclaration des droits de 1789 et les principes fondamentaux reconnus par les lois de la république.

 

Article 7 : Le droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent.